WC.

Comment choisir ses toilettes ?

Comme beaucoup peuvent le penser, le fait de choisir ses WC est souvent une tâche difficile. Eh oui, plusieurs critères entrent souvent en compte lorsqu’il s’agit d’en choisir un. Que ce soit l’espace disponible, les modèles de toilettes, les types de poses etc. il faut souvent prendre en considération divers éléments, ce qui peut être assez complexe surtout pour ceux qui ne savent pas comment s’y prendre.

Or, le fait de choisir de manière judicieuse se toilettes est une étape importante, car étant l’un des sanitaires les plus utiles de la maison, il est clair que cela va grandement impacter la fonctionnalité de cette dernière.

Heureusement, on regrouper ici quelques informations utiles lorsqu’il s’agit de choisir un WC. C’est parti.

Définir l’espace disponible

Etant l’une des premières choses à penser quand on veut installer ses toilettes, l’espace qui sera disponible est souvent un des critères de faisabilité du projet.

En effet, il faut avant tout pouvoir déterminer la surface qui va accueillir le sanitaire et ce, pour faciliter son installation après.

Donc, pour des toilettes intégrées à la salle de bain, il faut la plupart du temps opter pour des WC de petite taille. Cependant, si l’on peut se permettre de bénéficier d’un WC séparé, il est possible d’en choisir un plus imposant en taille.

Choisir le modèle adéquat

Puisqu’un WC fait partie intégrante des accessoires de décoration qu’il soit séparé ou intégré à la salle de bain, il est également utile de bien prendre en compte le modèle qu’on va choisir. Pour cela, il faut se baser sur son design ou aussi sa couleur et ce, en veillant à bien harmoniser l’ensemble de l’installation de toute la pièce.

Choisir le type d’évacuation

Egalement important, le type d’évacuation d’un WC est à prioriser surtout si le projet se base sur le changement d’une installation existante. Le type d’évacuation est souvent présenté en 2 types, à savoir l’évacuation horizontale et l’évacuation verticale.

Choisir le mécanisme de chasse

Utile surtout si l’on souhaite réduire la consommation d’eau du WC, le mécanisme de chasse est un facteur à ne surtout pas négliger.

Pour cela, il est souvent recommandé de choisir le mécanisme à double commande ou à double vitesse, qui permet entre autre de choisir le volume d’eau qu’on souhaite utiliser pour la chasse.

Choisir un WC de marque

Et le dernier point mais pas le moindre, il faut toujours veiller à  privilégier la qualité du WC et ce, en ne choisissant que ceux qui sont produits par des marques connues.

micro-station-epuration

La micro-station d’épuration

La micro-station d’épuration peut se considérer comme un dispositif dérivé du système collectif de l’assainissement des eaux usées. Cet appareil, récemment mis sur le marché dans les années 2010, se présente comme une solution pour les habitations non desservies par le réseau “tout-à-l’égout”. En effet, la micro-station d’épuration fonctionne de façon totalement autonome et indépendante. Elle est donc un dispositif d’assainissement individuel des eaux usées domestiques.

Rôle et fonction d’une micro-station d’épuration

Dans un souci écologique et sanitaire, l’état a mis à disposition de certaines habitations la micro-station d’épuration par le biais d’un agrément ministériel.

Toutefois, cet agrément pour une micro-station demeure assez rare. En effet, seuls 5% des cas pour les maisons en besoin se voient proposer la solution d’une micro-station d’épuration. Sur les 95% des cas, l’état préconise la fosse toutes eaux.

Cette dernière est un dispositif qui a récemment remplacé la fosse sceptique, désormais interdite en France. La micro-station d’épuration intègre en elle-même une fosse toutes eaux qui assure le prétraitement des eaux.

Système d’épuration d’une micro-station

La micro-station d’épuration est un peu comme un appareil de traitement des eaux multifonctionnels. Le traitement des eaux usées se fait principalement sur trois phases :

  • La décantation

  • Le traitement

  • La clarification

Comment fonctionne une micro-station d’épuration ?

L’essentiel du fonctionnement de la micro-station d’épuration consiste à la culture de micro-organismes. Des bactéries se chargent d’éliminer les éléments toxiques et particules présents dans une eau afin de la purifier. En un mot, tout l’enjeu du rôle de cet appareil est d’entretenir et cultiver ces bactéries. On parle alors d’épuration bactérienne ou de traitement dit “à boues activées. »

Cet appareil maintient ces micro-organismes en vie grâce à un système d’oxygénation, généralement assuré par un compresseur ou un générateur d’air. Ce dispositif requiert une alimentation électrique quasi-permanente, et toute l’année. De ce système naît deux familles d’appareil : la micro-station à “culture fixée” et la micro-station à “culture libre.”

Les deux familles de micro-station d’épuration

Dans leur principe et au niveau des résultats, ces modes de fonctionnement ne présentent pas beaucoup de différences. Toutefois, il se distinguent notamment au niveau de leur mode opératoire et de leur efficacité.

La micro-station à “culture libre”

La micro-station d’épuration à “culture libre” se caractérise notamment par l’absence de support bactérien dans son compartiment. Cette technique consiste à recevoir toute l’eau usée dans un bassin avec ses particules. L’oxygénation se fait donc en brassant l’eau au moyen d’une turbine.

La micro-station à “culture fixée”

A bien des égards, ce type de micro-station semble être avantageux, car il dispose d’une innovation qui réduit les nombreux inconvénients connus de la micro-station à “culture libre”. La micro-station à “culture fixée” comporte dans sa cuve un support sur lequel les bactéries vont se fixer. Elle est nettement plus performante et plus économique que la “culture libre”.

Micro-station d’épuration: les phases de traitement

Avant d’aborder les principes de traitement des eaux usées au sein d’une station d’épuration, il est important d’en comprendre le système. Une micro-station d’épuration se compose de trois cuves. C’est dans ces compartiments que se déroulera chaque étape du traitement de l’eau.

Phase de prétraitement

La phase de prétraitement se réalise dans la première cuve. C’est au sein de celle-ci que la “fosse toutes eaux” intervient. Le principe de cette méthode consiste à séparer l’eau de la boue, en laissant retomber et piéger ainsi les résidus lourds au fond de la cuve. Cette technique s’appelle la décantation. L’eau et les matières plus légères remontent à la surface. Celles-ci seront ensuite transférés vers une deuxième cuve via un système d’air lift.

Phase de traitement

C’est dans le deuxième compartiment, également appelé “bassin de réaction”, que l’eau usée va être aérée au moyen d’une turbine ou d’un générateur d’air. Ce procédé a pour but de provoquer une réaction naturelle au niveau des bactéries encore vivantes dans l’eau. Ceci va alors créer de façon séquentielle des périodes d’aérobies au niveau des bactéries. D’où l’appellation “bactéries aérobies.” Ainsi, la fermentation qui en résulte va désintégrer les particules encore présentes dans l’eau usée.

Phase de décantation et de clarification

Cette dernière phase reproduit l’opération du prétraitement, en ayant pour objectif d’éliminer les résidus persistants qui sont encore présents dans l’eau. Ceux-ci seront par la suite renvoyés dans la première cuve de décantation via un tuyau d’air lift. L’eau, quant à elle, est évacuée de l’appareil vers un milieu naturel ou par la voie souterraine.

Toilettes : comment réduire la consommation d’eau ?

Les WC font partie des installations qui consomment le plus d’eau dans une maison. En effet, à peu près 1/3 de l’eau utilisée chaque jour dans une habitation se déverse et se perde dans les canalisations des toilettes, ce qui est assez conséquent.

Toutefois, il faut dire qu’il est possible de réduire cette consommation en eau de nos WC et ainsi de réduire l’impact environnemental des toilettes mais également de faire quelques économies. Eh oui, il n’est pas nécessaire de gaspiller autant d’eau pour la chasse d’eau car avec quelques méthodes, il est assez facile de limiter au maximum cela. C’est ce qu’on va voir ici.

Combien de volume d’eau consomme les WC ?

Avant de parler des méthodes pour réduire l’eau utilisée pour les WC, il est important de connaitre ce qu’ils consomment vraiment.

Donc, pour donner plus de précisions sur cela, il faut savoir qu’une chasse d’eau contient en moyenne 5 litres d’eau. Donc, une fois qu’on tire la chasse, ces 5 litres d’eau sont envoyés directement dans les canalisations. Donc si on utilise les toilettes 4 fois par jours, supposons qu’il s’agit d’une maison abritant 4 personnes qui tirent la chasse une fois par jour, alors on peut estimer le volume d’eau perdu d’environ 20 litres.

Toutefois, l’utilisation en eau des toilettes ne se résume pas seulement qu’à cela, car il arrive également que d’autre facteurs viennent favoriser leur consommation, notamment les fuites, les débordements etc.

Comment réduire cette consommation d’eau des toilettes ?

Comme on vient de le préciser plus haut, il est possible de limiter l’utilisation en eau de nos WC. Cela implique généralement le fait d’adopter quelques gestes essentielles et des bonnes habitudes, notamment :

Entretenir régulièrement les WC

Eh oui, pour assurer un fonctionnement optimale en ce  qui concernent nos WC et ainsi d’éviter tout gaspillage supplémentaire d’eau, il est utile de les entretenir et ce, de manière régulière.

Pour cela, il est utile de bien vérifier tout le système et surtout de régler rapidement tout problème qui puisse survenir.

Installer des accessoires pour économiser l’eau

Divers accessoires sont actuellement disponibles et sont spécialement pensés pour limiter les consommations d’eau des toilettes. Parmi les plus efficaces, on peut citer ici la chasse d’eau à double vitesse qui permet de choisir le volume d’eau à utiliser.

Adopter quelques astuces utiles

Quelques astuces du quotidien peuvent également s’avérer utiles si l’on veut limiter l’eau qu’on déverse dans nos WC. L’une d’elles est par exemple le fait de raccorder le tuyau de la lave main pour que celui-ci puisse verser l’eau dans la chasse d’eau, ce qui va permettre ainsi de la réutiliser.